C’est la question que nous avons posée à Julien Pillot, docteur en économie de l’Université de Nice (CNRS-GREDEG) et enseignant-chercheur à l’Inseec Grande École, après avoir appris que le Premier ministre albanais avait nommé une intelligence artificielle à la tête d’un ministère anti-corruption, avec en plus la capacité d’exercer des fonctions similaires à celles des ressources humaines. Ce n’est pas aussi anecdotique que nous le pensions, puisque la question de la constitutionnalité et les doutes concernant les biais de cette IA pourraient à court et moyen terme rendre cette solution peu viable. Ensuite, nous nous rendons au centre de Madrid, où s’est tenu le Festival des Idées, et où nous avons pu échanger avec Pierre Rosanvallon; mémoire et démocratie, Gisèle Sapiro; littérature et culture de l’annulation et Claire Martin; l’individu dans la société.